« 8ème Journée Professionnelle en zoothérapie »
« Un chien à l’école »
Pédagogie-Formation
Enregistré sous le N° : 82 38 04073 38
auprès du préfet de la région Rhône-Alpes.

L’ENFANT ET L’ANIMAL
L’animal familier contribue au développement affectif et à l’équilibre de l’enfant. Il occupe un rôle très important dans l’épanouissement du bébé dès son plus jeune âge. Je dirai même dès la naissance. En commençant par le premier « doudou » que l’on achète au bébé. Doudou qui se présente la plupart du temps sous la physionomie d’un animal familier, tel un lapin, un nounours, une petite souris…
Le doudou, fabriqué généralement dans un tissu souple et d’aspect sécurisant, le bébé peut le prendre dans ses bras pour s’endormir, pour se calmer de ses pleurs.
Il joue ainsi le rôle de tranquillisant. C’est l’élément transitionnel comme le décrit Donald Woods Winnicott, célèbre pédiatre, né en Angleterre, à Plymouth en 1896, et mort à Londres en 1971. Sa méthode est une psychanalyse remodelée, avec communication directe (jeu, mot, geste) ou indirecte en discutant avec la mère en présence de l'enfant. WINNICOTT adapte le cadre selon la personnalité de l’enfant.
Le phénomène transitionnel
L’enfant a une relation primaire à la réalité basée sur l’illusion c’est-à-dire que l’enfant crée lui-même l’objet désiré, il a l’illusion de créer l’objet qu’il désire.
Il y a donc une zone d’illusion entre ce que l’enfant croit et ce que la mère lui apporte. C’est une zone intermédiaire entre la personnalité de l’enfant et la neutralité de la mère. C’est l’espace potentiel ou l’espace transitionnel.
L’attachement envers le chien !
Le jeune que l’on associe au quotidien de l’animal, c'est-à-dire à son espace temporel, nous permettra de construire un programme, un projet qui va le stimuler, le responsabiliser, lui permettre de se prendre en main de prendre ou reprendre confiance en lui. Ce qui laisse à dire que l’animal est un excellent partenaire d’affectivité, d’estime en soi, de capacité de faire, d’équilibre, de responsabilité, de dialogue, d’ouverture envers les autres. L’animal est un communiquant remarquable pour les jeunes.
Les Troubles Spécifiques des Apprentissages (TSA)
1. Présentation
Le préfixe « dys » vient du grec δΰσ qui exprime une idée de difficulté, de trouble.
On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent.
Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte.
Ils ont des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur dépistage et leur diagnostic sont déterminants.
Dans les TSA, on distingue :
1) Dys – lexie qui s’applique à la lecture
2) Dys- phasie au langage
3) Dys- calculie à l’apprentissage du calcul
4) Dys- orthographie à l’apprentissage de l’orthographe
5) Dys – graphie à l’écriture et au dessin
6) Dys – praxie aux gestes
7) Troubles du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)
Il s’agit de troubles permanents qui ne disparaissent jamais complètement.
Les problématiques de retard scolaire sont :
- déficits sensoriels
- déficits intellectuels
- inadaptations des méthodes d’apprentissages
- troubles émotionnels (lié au contexte familial, famille éclatée, enfants insécurisés sur le plan familial ne sont plus disponible pour l’école, phobie scolaire)
- manque de motivation liée à des facteurs environnementaux (parents illettrés, multilinguisme,)
La première cause de consultation est souvent liée à des troubles de l’attention – concentration qui causent un décrochage. L’élève est inattentif, dissipé.
Il est intéressant à ce stade de savoir si le trouble est primaire ou secondaire à un trouble d’apprentissage.
2. Les bases de l'apprentissage
Lire, écrire, compter, ces apprentissages sont la base du cursus scolaire. Un enfant connaissant des difficultés en ces domaines court un risque accru de marginalisation, voire de stigmatisation, et une difficulté ultérieure d’insertion sociale. Les principaux troubles des apprentissages scolaires sont la dyslexie (trouble spécifique de la lecture), la dyscalculie (trouble spécifique du calcul) et la dysorthographie (trouble spécifique de l’expression écrite)
Quand le langage et le calcul posent un problème
L’acquisition de la parole et du langage entre 0 et 3 ans a une forte influence sur la future scolarité. Un trouble du langage oral est donc important à prendre en considération avant 5 ans, si possible dès 3 ans. Pour savoir lire dans une écriture alphabétique, un enfant doit être capable de maîtriser les correspondances entre graphèmes (lettres ou groupes de lettres) et les phonèmes (sons de la parole). La dyslexie se manifeste, après le début de l’apprentissage de la lecture au cours préparatoire, par une mauvaise association entre graphèmes et phonèmes. La dysorthographie, quant à elle, est essentiellement étudiée chez les enfants atteints de dyslexie et l’on ignore s’il en existe des formes indépendantes d’un trouble spécifique de la lecture. Les enfants atteints de dyscalculie ont pour leur part une mauvaise compréhension du dénombrement, socle sur lequel se construisent les habiletés arithmétiques ultérieures. Ils ont également des difficultés de mémorisation et d’apprentissage des tables d’addition et de multiplication.
Ces bases de l’apprentissage peuvent être apprises plus facilement à l’aide d’un animal médiateur, notamment avec un chien mais également avec un équidé ou un rongeur pour autant que l’animal est reçu une éducation spécifique de son rôle de « médiateur »
Le chien à l’école participe au cours il est actif à travers la narration de son maître. Sa présence dans la classe est un des facteurs principal qui rend l’attention de l’élève même les plus hyperactifs
Moyens pédagogiques et techniques
Cahier pédagogique, exemple de séances de travail, grilles d’observation et d’évaluation, exemple de convention, rapports, synthèses, échelles de travail par des objectifs dans les différents domaines où la médiation par l’animal peut se développer.
La procédure d’évaluation des acquis
La procédure d’évaluation des acquis permettant d’apprécier les résultats de l’action, se fait à travers l’organisation d’une séance de médiation par l’animal avec : définition du public, définition d’objectifs adaptés, moyens mis en œuvre et l’explication des objectifs utilisés :
• Définir la problématique de son public, les pathologies rencontrées
• Définir un cadre de fonctionnement
• Définir les besoins de son public et les réponses apportées
• Définir les objectifs à courts termes et moyens termes
• Argumenter les intérêts de la prise en charge du patient
• Définir sa place d’encadrant
• Définir le rôle de l’animal médiateur dans la prise en charge
• Expliquer les outils et les échelles d’observation mis en place pour atteindre ces objectifs
* Avec l’apport d’un animal, l’enfant va se prêter plus facilement à ce développement pathologique du langage et de la confiance en lui